La Nef des Fous, le carnet de bord de Jean-Pierre Humbert
La nef des fous ... Le carnet de bord de mes aventures et de mes rencontres picturales … Avec moi, larguez les amarres et voyagez au long cours en position assise … Naviguons gaiement, ensemble vers l’inéluctable naufrage...
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La Nef des Fous, le carnet de bord de Jean-Pierre Humbert
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Ci-dessous, le poème d’ Étienne Chatton qui illustre ma représentation de LA COLÈRE, l’un des Sept Péchés Capitaux. Paru en 2007 dans le livre [Par défaut…] Jean-Pierre Humbert édité par ESTAMPE.ORG. Cet ouvrage contient les reproductions de 47 de mes estampes, accompagnées chacune par l’écrit d’un auteur à chaque fois différent.
Étienne Chatton a notamment fondé le Centre International de l’Art Fantastique du Château de Gruyères, il nous a quitté le 31 décembre 2007.
Voir le film que lui a consacré l’Association Plans Fixes
LA COLÈRE – Technique mixte – JPH – 2006-1990
LA COLÈRE
Par Étienne Chatton (†2007)
Ton sur ton de grisaille, manies d’enfant sénile
Qui conserve le temps dans ses boites à sardines
Quel architecte fou sur l’infini d’ennui
A planté ses mâchoires aux molaires de buildings ?
Le Ciel de traîne usé des printemps en souffrance
Bat l’écrasant rappel de la vie qui s’achève
Aux fenêtres aveugles, collées de purulences.
Une histoire sans mémoire de mort-nés écrasés
Levures et balayures d’époux irréprochables,
Ô Jupiter, lance Tes ponts, unis les sphères du dais astral
Fulmine dans l’azur Tes féroces fougères aux venins de crotales.
Hors du visqueux magma fais exploser nos rages abyssales.
Aux filles filiformes, cuissardes de cigognes, fulgure un jet de foutre.
Que Tes gongs d’hélium en musique jubilent des alphabets de feu
Au poitrail de pierre des montagnes, accroche Tes médailles.
Quand Tes furieux désastres emporteront nos alluvions
Tristes variations des morts en sursis, dont on enduit
La crevasse des rues et leurs sens interdits,
Aux cascades vêtues de blanches robes de moniales,
Rastas, loubards, rockers, servants de messes putassières,
Poignards de chair, gainés d’envie et de COLÈRE,
Reviendront assoiffer la part perdue des dieux.
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[Par défaut…] Jean-Pierre Humbert, cliquez sur ce lien
COURRIER DES LECTEURS
poème que j’apprécie, théâtral et classique. on voit le poète sur le devant de la scène- est-il en toge tiens pourquoi pas..? à clamer 😉
dans un pays qui jardine ses paysages, pratique le consensus, brasse les couleurs jusqu’au marron, il est difficile d’être le seul artiste dissident politique et philosophique clairement affiché dans chaque œuvre. en général, au bistrot ils sont contre mais dans leur art, ils parlent d’autres choses. (et moi-même, qui ne suis pas des artistes, je me garde de m’exposer) on te dit “surréaliste. ou fantastique” , pour moi, c’est moins sur…
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