La Nef des Fous, le carnet de bord de Jean-Pierre Humbert
La nef des fous ... Le carnet de bord de mes aventures et de mes rencontres picturales … Avec moi, larguez les amarres et voyagez au long cours en position assise … Naviguons gaiement, ensemble vers l’inéluctable naufrage...
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La Nef des Fous, le carnet de bord de Jean-Pierre Humbert
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Intitulé «Bain de foule», ce calendrier contient les reproductions de 13 œuvres de Jean-Pierre Humbert illustrées par 13 textes d’auteurs membres de la «Société Fribourgeoise des Écrivains». Il est composé de 14 feuillets de 31×32 cm avec dos cartonné et est imprimé à 750 exemplaires en offset sur du papier couché de 200 gm2.
Prix du calendrier, CHF 24.- / dès 5 exemplaires = CHF 21.60 l’unité.
Pour commander info@jphumbert.ch
Pour les commandes d’un montant inférieur à CHF 100.-, les frais de port et d’emballage sont facturés. Vous pouvez aussi chercher votre commande à la Galerie Contraste à la ruelle des Cordeliers 6 à Fribourg, tous les samedis de 10 à 12 heures.
Textes : Eveline Maradan, Claude Maier, Daniel Bovigny, Anne-Marie Geinoz, Jo Berset, Anne Lugon-Moulin, Valérie Débieux, Jacqueline Sudan, Alain-Jacques Tornare, Pascal Scheidegger, Samaritana Pasquier, Amalita Hess et Daniel Fattore.
Le choc des cultures
Estampe de J-P Humbert – Texte d’Alain-Jacques Tornare
Au bout d’en haut les ténébreuses virevoltent en Occident. « Dis-moi que septembre est le temps des amoureux » chante la fille tentée par l’exotisme avant de s’en prendre une sévère, sans trémolo, par l’homme venu d’au-delà de notre civilisation. Le mélange du genre humain génère de beaux enfants –renouvellement du sang oblige- qui en prennent plein leur belle frimousse, tant ils se heurtent à des murs d’inertie et d’incompréhension refoulée. La source de la vie ne se tarit pas… d’éloge de la pudeur en soubresauts lascifs, dès lors que l’on fonce tête baissée, toute honte bue, vers la cambrure du dos, vers la fente de l’espoir qui pointe sans horizon autre qu’un mont de Vénus privée de déesse. Dans le fond, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes aux âmes bien nées, aux convictions bien trempées par la pluie de saison. Momies corsetées et ficelées s’en donnent à cœur sans joie à l’art figé du renoncement volontaire, la tête vidée de toute raison gardée. Emballer c’est peser !… de tout son poids sur la balance où l’on place indistinctement la bienveillance et l’instinct de survie, lesquels ne pèsent pas bien lourd face à la lourde artillerie sentimentale des religions fanatisées par la volonté de dominer la pénombre.
Tant d’affrontements ont débuté en septembre ! Les jours plongent du côté obscur des pensées inavouées : Nous n’y échapperons pas à ce conflit des cultures, même si, pour ne pas stigmatiser l’autre, on nous mène encore en bateau sobre vers plus de tolérance mutuelle, ce cap infranchissable de Bon espérance. Mais c’est à la dérive du temps à venir que l’on est invité. « Alors cette guerre ça vient ? » Dis moi que septembre c’est aussi cette silhouette du bonheur se détachant sur les dernières chaleurs de l’été, en attendant l’ombre d’un doute (,) mon automne. Que va-t-il éclater ?
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